jeudi 31 mars 2011

Notre nouveau cours sur DVD «La voile les deux pieds sur le pont»

«La voile les deux pieds sur le pont»
C’est le début de notre saison de cours de voile…
Nos stages de voile débutent le 15 mai. Une autre saison de cours à bord du voilier/école «Le Roi-Soleil» voir : http://www.voileevasion.qc.ca/formation.htm . Comme nous serons en navigation tout l’été, ce sera l’occasion d’en profiter pour compléter l’acquisition de quelques images pour enjoliver le contenu visuel du cours de voile que nous avons tourné l’été dernier. Le film est quasi terminé, le contenu pédagogique est déjà tout monté, mais quelques «Beauty shots» seront de mise. Le film dure plus de deux heures. Il traite de la majorité des manœuvres à connaître. Des prises de vues entre le maître/capitaine et ses stagiaires : les explications avec illustrations, questions et réponses, le jeu soutenu dans toutes les applications sous différentes conditions de vent.

Les scènes ont été tournée à bord du Roi-Soleil en collaboration avec le voilier «Gwenn Ha Du» : scènes tournées sur le voilier/école, reprises par le voilier accompagnateur. Trois caméramans, deux voiliers, tout ce qui fallait pour faire de bons plans de coupe. Les manœuvres sont toutes vues de façon telle qu’elles illustrent avec précision ce qui doit être appris. En action comme dans les scènes d’échanges verbaux sur l’évolution de leur travail, ils se montrent à la hauteur du message à passer : l’apprentissage de la voile.

Danick stagiaire/comédien

                                                                   Janie, stagiaire/comédienne

Sortie prévue fin 2011.
Louis Charbonneau

lundi 21 mars 2011

Cours de voile à bord du Roi-Soleil, voiler/école

J'ai placé certains articles que j’ai publiés dans La Presse  nautique de 2010 : l’objectif étant de faire des liens avec les articles publiés sur ce blog. C'est une rétrospective via ce lien au fur et à mesure que de nouveaux articles paraîtront. L'objectif de mes articles est de démystifier l’apprentissage de la voile.

Pour voir ces articles, allez sr :
http://www.voileevasion.qc.ca/la_presse_nautique-anciens%20article.htm

jeudi 17 mars 2011

La voile s'apprend les deux pieds sur le pont: Évasion voile DVD technique sur l'apprentissage de...

La voile s'apprend les deux pieds sur le pont: Évasion voile DVD technique sur l'apprentissage de...: "'Évasion voile': DVD sur l'apprentissage de la voile. Deux heures, de visionnement 1ère partie : Préparation à la Virée 28 min. Préparatifs,..."

Évasion voile DVD technique sur l'apprentissage de la voile

"Évasion voile": DVD sur l'apprentissage de la voile. Deux heures, de visionnement
1ère partie : Préparation à la Virée 28 min. Préparatifs, hisser les voiles, la sécurité,.
2e. partie :. .Les différentes allures 28 min. Techniques, le près, le travers, le largue,
3e. partie :.. Le Petit temps 28 min. Les plaisirs du temps doux, l'évasion, les autres plaisirs. .....
4e. partie :. Le Bon temps 28 min. Sensations fortes, bonnes gîtes, les précautions à prendre.... http://www.voileevasion.qc.ca/videotechnique.htm
Le Roi-Soleil, voilier sur lequel a été tourné le film
Détails du contenu du DVD en quatre parties : 2 heures de formation
Préparation à la virée ½ heure
- Intro
- Les types de voilier
- Barre à roue, barre franche,
- Préparatifs,
- départ,
- Endrailler le foc,
- drisses, écoutes,- GV., mousquetons, manilles,
- Enrouleur, génois posé sur enrouleur, fonctionnement de l'enrouleur, la drosse,
- Winch, manivelle, comment wincher,
- Départ à quai, enlever les défenses les ranger,
Partir d'un mouillage

- Hisser les voiles, frapper, lover les drisses- Rôle du barreur, de l'équipier-
- Prise de direction-
- Départ à l'ancre-
- Fermer les écoutilles, la rambarde, les hublots, enlever l'enveloppe de GV-
- Affaler les voiles
- Retour à un mouillage

Les différentes allures ½ heure

- Hisser les voiles
- Théorie et graphique du fonctionnement du vent
- Vent apparent, vent réel
- Aspiration par la présence du foc
- Circulation d'air entre les deux voiles
- Les allures : près, travers, ¾, arrière
- Les amures Bâbord/tribord, point d'amure
- Border et choquer
- Lofer et abattre
- Fasseyement
Le près
- louvoyer
- Petit temps, agréable et rapide
- Gros temps, demandant
- Naviguer au point de fasseyement
- Position du barreur pour voir fasseyement
- Dérive vs quilles fonction anti dérive et poids de retenu de gîte
- La gîte et la dérive
- Louvoyage
- Virement de bord



Virement de bord
- Trop lofer virement accidentel
- Vent de travers
- Border les voiles parallèles
- Auloffée comment l'empêcher
- Abattée
Vent ¾ arrière
Empannage
                                                     Empannage
                        

- Accidentel
- Contrôlé : jeu du foc, GV
- En ciseaux, tango, retenue de bôme, …
Spi bref repris plus loin

Le petit temps ½ heure

- Petit temps ordinaire
- Petit temps difficile avec houle résiduelle
- Autres activités
- Baignade
- Le spi
- Promenades
- Petit temps pluie
- Petit temps beau
- Reprise du vent
- Rêve de grand voyage

Le bon Temps ½ heure
                                                        Le gros temps 

- Bon temps vs gros temps
- Images d'introduction
- Prendre de bonnes décisions.
- Fuir le gros temps … la fuite au ¾
- Bonne météo
- Lieu de navigation, profondeurs, type de vagues, possibilité d'abri, …
- Les allures près vs largue
- Gros temps prévisible et soutenu vs coup de chien
- Prises de ris à l'ancre
- Voilier survoilé
- Enrouler le génois
- Changement de voilure avant
- Étai largable vs enrouleur
- Le coup de chien
- Nuages menaçants.
- Voile avant seul par gros temps même au près
- Fuite voile avant au ¾
- Le harnais, Apparition Louis avec et sans.
- Voile de nuit, prépare le bateau pour …
- L'abri la meilleure solution
- Perte de temps vs sécurité

mercredi 16 mars 2011

L'école de voile est aussi une maison de production de films sur la navigation

Des films de voile

L’école de voile Louis Charbonneau est aussi une maison de production de films de voile.
Sous le nom des « Productions du Roi-Soleil » elle a  pour objectif de produire des documentaires sur la formation, voire "Évasion Voile", DVD technique sur l’apprentissage de la voile et les voyages au long cours,  "Le Roi-Soleil à la conquête du sud", … et d’autres.
Notre dernière production, nous a amenés, ma compagne ( et collaboratrice ) Nicole et moi, dans la mer des Caraïbes aux Honduras, tourner un film à bord du voilier Alégria 2.  Belle expérience qui nous a permis de suivre nos bourlingueurs dans ce merveilleux décor des îles de la Bahia. Quinze jours de tournage en mars 2005, trente quatre de montage, cet hiver. Le film a été présenté pour la première fois, le 1er mars 2006, à Montréal, Québec. Bel accueil et carrière prometteuse, voir  pour plus de détails une page de notre site :http://www.voileevasion.qc.ca


filmer à bord demande beaucoup de stratégies


Caméraman dans la chaise calfat sous le tangon 

Ou sous la bôme
 
La complicité de l’équipage est essentielle à un bon tournage (Alégria 2)

Toujours prêt pour un nouveau défi
Nous ferons connaître notre produit chez nos amis anglophones (il est maintenant disponible dans la langue de Shakespeare). Nous cherchons également à le présenter en France. Comme  nous sommes actuellement trop occupés à  notre saison de cours de voile sur le lac Champlain pour nous mettre à monter notre publicité en France, nous reportons à l’automne l’idée de se  préparer à une certaine tournée  dans différentes régions de la France avec notre film, occasion de faire connaître les îles de la Bahia, et l’aventure de Marianne et Gaétan qui les conduira probablement autour du monde..


En début d’automne 2006 ( 15 au 30 sept ), nous avons tourné un documentaire sur la navigation touristique  sur le canal du midi, en pénichette, dans le sud de la France, entre Lattes (sur la méditerranée ) et Toulouse; objectifs, encore faire rêver le monde avec un nouveau film et  présenter "Un clin d’œil d’Alégria 2"  dans le secteur ce qui nous permettra de voir comment il sera perçu et de mieux orchestrer notre publicité en France. Voir http://www.voileevasion.qc.ca/canal_du_midi.htm

À l'automne 2008, nous avons tourné un film sur la navigation fluviale en France, dans les pays de la Loire. Voir http://www.voileevasion.qc.ca/fleuves_rivieres_france.htm

Il y a eu également un films un film sur l'Intracoastal Waterway, une belle voie navigable le long de la côte atlantique des USA. Voir  http://www.voileevasion.qc.ca/intracoastal_waterway.htm

Nicole, ma comlice dans les Productions du Roi-Soleil
 Nous sommes seuls à faire fonctionner notre petite maison de production. Les films prennent énormément de temps. Il faut s’occuper des préparatifs de scénarios, du montage, de la mise en marché, … Nous ne voyageons donc plus durant l’hiver sur notre voilier, la saison de cours de voile est suffisamment  longue pour satisfaire notre temps de voile.
Par contre, nous rejoignons des équipages de par le monde pour aller tourner des films.
Louis Charbonneau


La voile par gros temps

Le gros temps
Les constatations qui suivent s’adressent surtout à ceux qui font des sorties quotidiennes comme elles se font généralement  sur des lacs ou le haut Saint-Laurent. Faire de la voile par gros temps représente des risques. Le gros temps s’évalue par l’observation  d’une grande sortie de moutons, digne de la parade de la Saint Jean-Baptiste. Il est évident que si  l’embrun passe d’une vague à l’autre et que le baromètre est en chute libre, il est préférable de rester bien à l’abri et d’attendre que les conditions s’améliorent. On ne doit jamais sortir dans des conditions dangereuses sous n’importe quel prétexte. Autrement dit, on ne cherche jamais le trouble, il viendra bien assez vite.
On  peut se faire attraper par du gros temps, … Et il faut être prêt à y faire face : un bateau en bon état, bien équipé, un équipage bien formé, tout le monde sait quoi faire, où sont les gilets de sauvetage.  Bien des approches peuvent être envisagées : l’abri, la prise de ris, la fuite, … D’abord, il est très important avant d’envisager une randonnée de bien évaluer la météo : écoute de la météo VHF (au lac Champlain voir le réseau amical … http://www.voileevasion.qc.ca/vents_sur_le_lac%20champlain.htm ), observation des tendances du baromètre ( il est très efficace à nos latitudes ! ), observation du ciel. Prévoir des abris possibles le long du parcours prévu, avoir tous les éléments de sécurité essentiels aux navigateurs. 
La Marotte a tout affalé et file vers l’abri

 
Le Roi-Soleil, 1 ris, foc de route sur étai largable


Dia del Sol peut naviguer par bon temps, il a mis un ris.

Le Roi-Soleil vent arrière, génois réduit
Chercher l’abri peut être la façon la plus simple de se sauver. On part le moteur, on affale tout et on se dirige pleine vapeur dans une baie bien abrité, on mouille et on attend le retour d’un temps navigable.
Réduire la voilure peut nous permettre d’affronter un vent raisonnablement plus fort. Quelques tours sur l’enrouleur de génois pour les uns (manœuvre très rapide), changement du génois pour un foc, pour les autres. Le Roi-Soleil, notre voilier-école, voir : http://www.voileevasion.qc.ca/les_voiliers.htm est équipé d’un étai largable, ce qui permet, pour un grand parcours au près, d’avoir une voile avant beaucoup efficace qu’un génois enroulé  ( pour les détails de cette manœuvre, plus longue qu’enrouler le génois, voir http://www.voileevasion.qc.ca/poser_etai_larguable.htm ). On peut ariser la GV avant le départ et sinon  en marche, ce qui se fait assez bien à condition de faire la manœuvre au près, tout en navigant avec la voile avant. Pour plus de détails voir notre site http://www.voileevasion.qc.ca/Ris/ris_en_marche.htm . Ces manœuvres se font dans des conditions de vent encore négociables, il en est tout autrement dans le cas des coups de chien.
 La fuite vent ¾ est une façon de se sortir d’un mauvais pas. La résistance à la gîte est meilleure. Il faut avoir évalué les profondeurs et les distances pour éviter d’être pris de court (Détails voir http://www.voileevasion.qc.ca/fuite_gros_temps.htm ). Si vous choisissez de fuir seulement sur la voile avant, il faudra avoir affalé la GV en catastrophe, le plus au près possible, au mât pour la descendre, les équipiers, garcettes à la main sautant sur la voile aussitôt affalée pour l’immobiliser. Il y a évidemment des voiliers avec commande au cockpit, enrouleur de GV, … De toutes manières le voilier navigue très bien sur la seule voile avant et cela  à toutes les allures. Le Roi-Soleil vent arrière, génois réduit
Avec la seule voile avant, les parcours vent arrière par gros temps se négocient beaucoup plus en sécurité et la perte de vitesse est minime (± 1 nœud ); c’est tellement plus confortable pas de  risque d’empannages accidentels de la GV. Pour plus de détails voir sur notre site.
" Mieux vaut un marin prudent qu’un marin mal pris ! " Bonne voile".
Louis Charbonneau www.voileevasion.qc.ca

jeudi 10 mars 2011

Le voilier navigue au largue

Le largue

Le largue ne dévoile pas  la vraie force du vent.

Le portant

Le largue donne une illusion trompeuse de la force du vent puisque le voilier navigue dans le même sens que le vent. Il faut d’abord, pour avoir la force réelle du vent, soustraire la vitesse du voilier. Par gros temps, nos stagiaires sont plutôt surpris de la force de l’agent d’Éole  quand on leur demande de quitter le vent arrière pour le travers ou le près. Un vent qu’ils imaginaient de 10 à 12 nœuds, alors qu’ils étaient au portant va rapidement retrouver une force beaucoup plus élevée en changeant de direction. Il va d’abord augmenter de ± 6 nœuds, soit la disparition de la vitesse de l’embarcation, prendre un 6 additionnel en arrivant au près à cause de son déplacement : de 6 nœuds apparent, il deviendra un vent senti de ± 25, ce qui est une toute autre histoire. Pour toutes ces raisons, il est essentiel de demander aux participants du "Réseau amical des vents", propre à notre plan d’eau, de bien mentionner leur allure : jolie brise nous dira le premier, il est vent arrière, ouf, nous dira l’autre, il est à tirer des bords.
Le portant est une position délicate quand le voilier se présente vent arrière : chaque stagiaire apprend à passer du ¾ à vent de dos en identifiant les nombreux indices qui lui éviteront l’empannage accidentel : des visuels, la voile avant ne recevra plus de vent, … des tactiles, il ne sentira plus le vent sur la peau, … les sonores, l’écoulement de l’eau sera différent, … la vitesse, le bateau en perdra, … Et combien d’autres signes …
Ils apprennent ensuite l’art d’un bel empannage : d'abord à évaluer l'ampleur de son virement de bord,  ensuite à trouver un point à l'horizon, sur l'autre amure, environ à 45° en amont.  On leur fait débuter la manœuvre à partir du vent ¾. Pendant qu’il abat, il doit border (ou faire border par un équipier) l'écoute de grand voile avec énergie tout en continuant à abattre pour rejoindre l'autre amure. Au moment où le bateau est dans le lit du vent, soit, dans le sens de l'écoulement du vent, i.e., parfaitement vent arrière, la bôme doit être bien retenue au centre du bateau jusqu'à ce que le vent frappe la voile sur la nouvelle amure, voie essentielle au changement de bordée. N.B. il n'y a aucune presse à laisser filer la grand voile car une fois bordée dans cette position longitudinale au bateau, le vent, venant de l'arrière n'a que très peu de force, il glisse de chaque côté de la voile et ne pourra faire gîter le voilier de façon excessive, car, comme il se doit lors de l'empannage, le barreur verra à garder sa direction très près de l'arrière sur la nouvelle amure : à cette allure, la gîte est moindre, car la résistance au phénomène se fait sur toute la longueur de la coque. Pour faciliter la manoeuvre de border la voile par gros temps, voir http://www.voileevasion.qc.ca/empannage_gros_temps.htm
Ensuite il faut laisser filer la grand voile lentement de façon telle que la bôme n'arrive pas brusquement sur les haubans, sous le vent.

L’empannage

Attention à l'aulofée : il faut éviter les trop grands changements de cap: une aulofée risque de coucher le voilier par temps frais. Il faut bien garder le nouveau cap, i. e. au ¾ (arrière) sur la nouvelle amure : bien laisser filer la grand voile, elle a tendance à faire lofer le bateau, bien tenir la roue, pas toujours facile par gros temps, … Sinon, c'est la gîte spectaculaire !
L’exercice est repris plusieurs fois, chacun pratique les tâches : le barreur, l’équipier.
Et que fait-on de la voile avant ? La manœuvre du génois est beaucoup plus facile à exécuter : n'étant pas bômée, elle n'offre pas les risques de la GV. Elle peut changer de bord, revenir, … Il est par contre important de travailler avec les deux écoutes pour empêcher la voile de passer devant l'étai ce qui provoquerait des embêtements : l'équipier borde d'abord l'écoute du côté de la nouvelle amure à venir autant que ce soit possible, avant de laisser filer définitivement celle qui tenait la voile sur l'amure précédente et le tour est joué, on vient d'éviter d'enrouler le foc autour de l'étai. S'il n'y a pas d'équipier, le barreur attendra d'être sur la nouvelle amure avant de changer le foc de côté en utilisant la même procédure.
Quelques fois, il arrive que le gros temps nous arrive de façon subite et les explications sont faites rapidement, le choix entre les différentes solutions. Affaler tout, chercher l’abri, évaluer les profondeurs, descendre la GV,  partir en fuite, …
Le Roi-Soleil en fuite, la GV a été affalée pour le rendre plus manoeuvrant, on cherche un abri.
Difficile de donner des explications, car le temps presse. Vite, leur montrer à trouver l’abri idéal, bien caché du vent, là ou le fetch est suffisamment réduit pour être protégé du vent et de la vague. Nous aurons alors le temps de passer aux explications des manœuvres faites, clles qui nous ont permis d’atteindre l’abri. Bien cachés, il est temps de montrer  comment mouiller : les bonnes profondeurs, bien établir l'espace nécessaire à la touée, i, e, qu'il n'y ait pas de haut fond ou des bateaux dans le rayon que nous occuperons en fonction des
vents changeants. Le travail de l'équipier, les directives claires du barreur, mettre assez de chaîne et pas trop, ce qui embêterait les autres bateaux. http://www.voileevasion.qc.ca/mouiller%20_ancre.htm
Il est évident qu’on aurait voulu passer plus de temps sur les différentes façons de négocier le gros temps, les explications seront données durant la soirée ainsi qu’un aperçu de toutes les autres manœuvres pour les jours à suivre.
Notre semaine se poursuit. Naviguer avec une seule voile, les 360º, la mise à cape,  l’homme à la mer, les règles de route et priorités à voile et à moteur,  le changement de voile  avant, enrouler le génois,  prendre un ris, angle mort et de collision, technique d'accostage, les amarres, les lancer et les frapper, comment débarquer en sécurité, préparer la route à suivre, le point sur la carte, l’utilisation du V.H.F, du GPS, le rythme de vie du marin, les nœuds,  et combien d’autres apprentissages que vous trouverez sur notre site http://www.voileevasion.qc.ca/apprentissage_cours_de_bas.htm
Louis Charbonneau

Le cours de voile se continue : le près.

Le cours de voile se continue : le près ?
Le voilier file au près, à 45º du vent, les voiles sont bordées serrées, bâbord amure, le vent frappe le côté bâbord, les voiles sont pleines, tribord, la gîte est de 15 degrés, la vague est à peine formée, …
 Brise légère, idéal pour le début.

Les conditions idéales. Explication et démonstration du vent réel et du vent apparent : celui de la nature rejoint les voiles, le voilier avance, il se crée un vent par le déplacement, comme le cycliste se fabrique une brise équivalente  à sa vitesse atteinte; cette brise vient d’en face, tandis que le vent réel de ± de 30º. 

Les deux vents, le réel et le fabriqué, se conjuguent pour produire le vent  apparent, celui reçu sur le visage, celui qui nous fait avancer. Il permet au voilier d’avoir plus de vent et d’atteindre une vitesse plus élevée qu’on pourrait imaginer, mais qui, par contre, occasionne un changement de direction. Le voilier perd une quinzaine de degrés : un voilier échoué, pourrait attaquer le vent à ± 33º, mais en mouvement il ne peut pas s’approcher en dedans de 45º à cause du vent fabriqué. Pour faciliter la compréhension du vent apparent, je leur demande de mener le voilier vent arrière : une impression de plus de vent du tout ! Il nous suit, il a même de la difficulté à nous rejoindre, car notre déplacement réduit d’autant sa force ...  Par gros temps, la position vent arrière donne une mauvaise idée de la force du vent, il faudra y revenir en temps opportun.
Naviguer au près permet de bien leur expliquer le mécanisme des dynamiques, voir http://www.voileevasion.qc.ca/au_pres.htm
Ils naviguent au point de faseyement, i.e. ils gardent le voilier dans une direction de façon à ce que les voiles ne faseyent pas et qu'elles soient sur le point de faseyer ; ils permettront au voilier d’atteindre son maximum de vitesse à cette allure.

  
Les penons de génois permettent de visualiser la circulation du vent : parallèles comme sur la photo, la dynamique des forces est à son meilleure. Ces petits rubans ne sont plus valables au largue. Voir http://www.voileevasion.qc.ca/penons.dwt


Les formes des voiles permettent au voilier de naviguer à ± 45º du vent et ainsi le remonter. Les voiles ne sont pas plates comme une feuille de papier, mais bien de configurations concave au vent et convexe sous le vent. Au vent, dans le creux de la voile, l’air se compresse. Sous le vent il y a une dépression occasionnée par la forme convexe de la voile. Les voiles sont ainsi aspirées dans ce creux de pression. Sous l’effet de succion, le gréement et par le fait même le voilier est aspiré vers l’avant; il aurait tendance  à l’éloigner de la source du vent, par contre, les stagiaires voient que la quille permet au bateau de garder sa direction.

Dynamique des forces du vent 
Surprise, le voilier peut naviguer contre le vent.
Pour atteindre la source du vent, ils apprennent à louvoyer, i.e., à tirer des bords, au près, c’est la seule façon.
Le louvoyage

Ils se rendent compte que louvoyer, permet d'atteindre un objectif situé dans la zone d'accès inaccessible en effectuant des zigzags auprès du vent, voir le croquis. Chaque virement de bord se fait à 90 °, 45° pour rejoindre le lit du vent et un autre 45° sur l’autre amure.

Virement de bord (au vent). Première chose, nos aspirants vérifient l’environnement, les autres  bateaux, …  Pare à virer ! dit le barreur. L'équipier se prépare dénoue l'écoute du foc, mais ne la laisse pas filer… il (elle) répond : Paré(e)!Le barreur reprend : Envoye ! Il envoie la barre ou tourne la roue pour que le voilier aille vers le vent. Le focquier laisse filer l'écoute du foc (juste au moment où le voilier est sur le point d'arriver vent debout, pour éviter le coup de fouet de l'écoute alors que le voilier est encore au près sur l'amure de départ.) Le voilier s'engage sur l'autre amure (bordée). Le focquier borde le plus rapidement possible l'écoute du foc. Le barreur est heureux, il maintient le voilier à 45° Le voilier reprend sa vitesse sur la nouvelle amure. Par gros temps, sa vitesse est réduite par la vague et peut rendre le virage difficile. Pour plus de détails, voir http://www.voileevasion.qc.ca/louvoyer.htm
Les différentes allures
J’utilise l’appellation de Jean Merrien pour nommer les différentes allures, mes stagiaires trouvent mon choix plus visuel. Il  a été d’ordre pédagogique : le près, va de soi, comme nous venons de le voir, le près bon plein le suit, c’est normal. Le travers très logique puisque le vent arrive en plein travers du voilier, soit à 90º. L’appellation choisie « que le largue suive le travers » est très explicite, car  à partir de cette position, le bateau cesse de s’approcher de la source du vent, le voilier cesse d’être aspiré, il est surtout poussé, les voiles sont "larguées" au maximum.
Vent de travers
Nos passons ensuite au vent de travers : du près nous naviguons au bon plein en éloignant un peu les voiles en choquant les écoutes. Au moment où le voilier à le vent à 90º, le barreur donne l’ordre d’ajuster les voiles : choquer le génois … S’il se met à faseyer, l’équipier le borde à perfection. Un contrevent, émané du génois perturbera  la GV dans son lof, i. e.  la partie le long du mât. Ils la choqueront jusqu’à son point de faseyement. Les stagiaires seront heureux, les voiles bien bordées leur permettront d’atteindre la vitesse maximale de cette allure.
Par vent de travers, on atteint l’objectif directement. À tour de rôle, ils apprennent à maintenir un cap fixé d’avance et à border les voiles selon l’angle du vent. Par bon temps, le voilier, est moins modéré par la vague qu’il l’est au près. Je profiterai de cette allure pour leur glisser quelques mots sur le point mort, sur la possibilité de  mesurer l’angle de collision, sur l’importance de connaître les règles de priorités, sur les embardées, abattées et aulofées, ... Mais la journée s’achève ainsi que l’espace consacré à ce article, il faudra reporter ces  mises en pratique à plus tard et vous, chers lecteurs, vous pouvez toujours aller sur www.voileevasion.qc.ca.
Louis Charbonneau
Les premières manoeuvres
Hisser les voiles : mais d’abord quelques notions à ajouter avant d’appareiller. 
Donner des éléments à connaître sur le fonctionnement du voilier. La coque, le franc-bord, le pont, le cockpit, … Se familiariser avec le vocabulaire d’usage : bâbord, tribord, en donnant un truc infaillible pour s’en souvenir. Montrer comment se déplacer sur le bateau, trois points d’appui; la distinction à faire par petit ou gros temps … Leur expliquer le triple rôle de la quille : elle empêche le voilier de chavirer par son poids et de dériver et ce que veut dire ce terme; elle permet à l’embarcation de garder sa direction avec l’aide du safran placé derrière la quille, aileron relié à la roue ou à la barre, c’est selon (voir modèles de quilles : http://www.voileevasion.qc.ca/quilles_voiliers.htm).  Parler brièvement des différents types de voilier : ils sont à bord d’un sloop, gréement marconi, i.e., une grand-voile triangulaire. Montrer d’autres gréements sur place si disponibles.

  Le Roi-Soleil, voilier école est un sloop
 
Il y a beaucoup de termes à apprendre, il est donc préférable  d’aller au plus simple d’abord : les haubans tiennent le mât, les cadènes tiennent les haubans dans la structure de la coque, la balancine retient la bôme quand la GV n’est pas montée,  les drisses hissent les voiles, les taquets servent à frapper les drisses, les amarres, les écoutes, ces dernières,  à border et choquer les voiles, les amarres à amarrer le bateau, les manilles, les mousquetons, … Il sera toujours temps de voir les autres au fur et à mesure de leur utilisation. I


 Nicole, ma comlice (à  droite), montre comment manier une drisse

Prendre le temps, à quai, de faire hisser partiellement la GV, de montrer à lover la drisse, à la frapper (nouer au taquet), à la love. Chacun y passe, les autres observent, …

Enrouleur

Expliquer le fonctionnement de l’enrouleur de la voile avant (foc ou génois, même voile, mais de taille différente), de la drosse pour l’enrouler, une fois la journée terminée. Montrer à endrailler le foc à l’étai largable  et à le hisser si le temps exige une plus petite voile à l’avant.
Les mousquetons servent à endrailler le foc sur l’étai.


Placer les écoutes : important pour border ou choquer, i.e.,  éloigner ou rapprocher la voile, selon l’angle du bateau par rapport au vent. Quelques nœuds, de taquet, d’écoute … Donner le temps de les exécuter. Enseigner l’utilisation des winchs, de la manivelle et comment éviter de s’y coincer les doigts, les pratiquer.

En principe nous devrions être prêt : un petit rappel pour le moteur, et les quelques consignes de sécurité. A-t-on bien évalué les conditions ? La météo a été écouté sur le VHF, le baromètre est stable, pas de nuages menaçants, style cumulo nimbus.  Rappeler que sur le lac Champlain, il y a le réseau amical de données ponctuelles des vents. C’est l’heure : appel sur le 09, le passage au 06, une réponse, il y a un copain en navigation les conditions sont de … Autant en profiter pour leur permettre d’avoir un petit aperçu du fonctionnement de la radio : Mayday, Pan, Security. Il sera toujours temps d’y revenir la journée où il n’y aura pas de vent ! Il en sera de même, pour les nœuds, les coordonnées de cartes, l’arrivée à quai, … Tout ce qui peut se faire sans vent. Si le vent est fort, la première leçon sera d’apprendre à mettre un ris, nous y reviendrons. Et ordre sera donné de porter les gilets de sauvetages … Quelques soient les conditions, avant chaque départ, fermer les hublots, les écoutilles, sécuriser les équipets. Rien ne traîne, …
C’est le départ, les amarres et les défenses sont rangées, le cockpit et le pont sont libres. La rambarde est sécurisée, … "Larguez les amarres !" Pour des départs à l’ancre, voir : http://www.voileevasion.qc.ca/se_preparer_a_la_viree.htm

Hisser les voiles.  Se rendre au large dans un espace assez vaste pour manœuvrer, vérifier l’absence  de bateaux dans l’environnement immédiat. Se mettre bout au vent avec suffisamment d'allure pour conserver cette position. Hisser la grand-voile en maintenant la voile bordée pour aider le bateau à rester bout au vent. Lover la drisse de la GV.  Ensuite s’engager dans la direction choisie, au près, i.e.,  à ± 45 °  du vent, la voile gonfle, elle cesse de  faseyer  (flacoter).  Voilà maintenant le moment  de sortir la voile avant. Cette dernière n’est jamais engagée bout au vent pour deux bonnes raisons : un équipier, en train de manœuvrer le foc au mât, pourrait se faire blesser et par ailleurs, la voile avant deviendrait un immense  gouvernail avec le vent et risquerait d’engager le bateau. dans la mauvaise direction.
Le plan d’eau où sont donnés nos cours est idéal : suffisamment vaste, profond, sans marée, bons abris … 
Il est donc possible de partir dans la direction la plus avantageuse  pour débuter la formation. Pour nous, c’est le près, car cette position permet de démontrer  clairement  les dynamiques essentielles du déplacement : le vent atteint les voiles, la quille empêche le voilier de dériver, le safran maintient la direction, … Attaquer le vent à 45 º demande de  border les voiles le plus près possible du bateau et de maintenir la direction idéale ;  ni trop abattre, ni trop lofer, soit en s’éloignant trop, soit en s’approchant trop du vent. Les penons aident à maximiser : ce sont de petits rubans sur les haubans de chaque coté, rouge à bâbord, vert à tribord, rien de mieux pour donner la direction du vent; moins chers que les girouettes et pas de torticolis comme avec ces dernières.
Ce sera ensuite la continuation de  l’apprentissage : les penons de génois, leur rôle important, le vent apparent, le vent réel, les virements de bord, les autres allures, … Il faudra attendre le prochain article.
Louis Charbonneau  www.voileevasion.qc.ca








Titre : Stages de voile à bord du Roi-Soleil

L’apprentissage  à bord du voilier Le Roi-Soleil est basé sur des explications  suivies de mises en pratique jusqu’à la maîtrise des manœuvres. Elle permet de prendre en main un voilier de croisière.
Des consignes précises et du matériel pédagogique permettent à nos stagiaires d’arriver à bord, bien préparés : un manuel de base http://www.voileevasion.qc.ca/manuel_table_matiere.htm et un DVD technique http://www.voileevasion.qc.ca/videotechnique.htm leur permettent de savoir ce qu’ils vivront : le film montre des stagiaires en action, le manuel contient l’évaluation et sert de références après le stage.  
Apprendre dans le plaisir

Une liste de choses à apporter leur est aussi remise : vêtements pour le chaud, le froid, la baignade, chapeau, bottes de pluie, imperméable. Chaussures appropriées avec semelles en caoutchouc (qui ne marquent pas), lunettes fumées, crème solaire, lecture. Appareil photo, une petite lampe de poche, CD audio de votre choix, médicaments, oreiller et sac de couchage ou équivalent et toute autre chose jugée utile, mais ne pas surcharger le bateau ... Comme ils passent la frontière, ils doivent être munis d’un passeport valide, ne pas avoir de casier judiciaire, avoir des assurances médicales, n’avoir aucune drogue, aussi douce, soit-elle.
 Le voilier, Le Roi-Soleil par vent fort 
Ils ont été mis en contact avec leurs coéquipiers pour partager l’achat de la nourriture. Ils ont reçus des suggestions sur le type d’aliments à apporter : surveiller les aliments interdits à la frontière, … Avoir des provisions pour tout le séjour, car les approvisionnements en nourriture sont difficiles au lac. Il ya des suggestions de menus : rien de trop gras, rien de trop acide, de quoi grignoter, ça prend un estomac plein pour éviter le mal de mer. Le bateau est équipé de frigo, cuisinière, fourneau, …

Louis explique le gréement avant le départ
Nos stagiaires viennent à bord pour apprendre à manœuvrer un voilier, ils le savent par la documentation reçue. Un petit rappel avant le départ, et des précisions sur la façon de remplir leur évaluation.  Le matin du départ, c’est la toilette, le déjeuner : Un estomac plein protège du mal de mer, quelques commentaires sur l’organisation du séjour durant le repas : lever tôt, repas, la vaisselle, toujours faite, … D’abord, un peu d’explication, du vocabulaire, les mesures de sécurité, où sont placés les gilets de sauvetage et quand les porter, quelques explications de manœuvres à faire en fonction des conditions, l’écoute de la météo, le fonctionnement du moteur, vérification de l’huile, la radio VHF,

Nicole, ma complice, montre à la stagiaire comment manier une drisse
les fusées de détresse, les pompes de calle, le fonctionnement du bossoir pour larguer l’annexe, la bouée de sauvetage, la ligne d’attrape, comment larguer les amarres, comment les lover, leur montrer à quoi sert une gaffe, ce que sont les drisses, comment se déplacer sur le pont, les écoutes, leur montrer qu’il faut se ramasser, leur apprendre qu’ils doivent écouter le maître/capitaine, ce qui est facile à faire comprendre car ils savent qu’ils sont embarqués pour apprendre.


 L’évaluation dans le manuel
Plus de 150 manœuvres : le stagiaire coche le "Vu",

Quelques explications sur le fonctionnement de la voile … Et, c’est un départ.
Un beau séjour d’apprentissage des manœuvres de navigation à la voile
 
 

Le maitre/capitaine initialise toutes les manœuvres acquises.
Après ce stage de cours de base, il y a de bonnes chances qu’ils deviennent des adeptes de la voile de plaisance, du moins ils savent maintenant s’ils aiment vraiment la vie à bord d’un voilier, ayant été confrontés durant cette semaine intense à plusieurs conditions de navigation.
Dans les autres articles de cette saison, nous suivrons l’apprentissage de toutes les manœuvres à connaître.
 

Qui mène à bord du voilier ?

Qui mène à bord du voilier ? ... le capitaine, le skipper ou le barreur ?...  
Le capitaine est le propriétaire du voilier. Vous pourrez aussi l'appeler : le Grand Mât, le Vieux, Mon Oncle, le Pacha, le Capitaine Nord,… Peu importe le nom que vous lui donniez, pourvu que vous le respectiez… Qu’il soit un ami ou de passage.
Il doit connaître la navigation : savoir lire et interpréter les cartes marines, maîtriser les connaissances de météorologie, connaître le fonctionnement des instruments de navigation et de communication.
Le capitaine est Maître à bord, il prend les décisions et les assume. En son absence son second ou la personne attitrée, prendra la relève. Ses décisions sont toujours les bonnes et doivent être suivies par l'équipage. Aucune initiative de la part de l'équipage regardant la sécurité, les routes naviguées, les personnes embarquées, les communications par le biais des instruments de communication du bateau, lieu de mouillage, choix de voilure, ... n'est permise à moins d'une urgence immédiate mettant en péril l'équipage ou le voilier. Les suggestions, les demandes, sont les bienvenues; elles sont soumises à l'approbation du capitaine.
Le skipper est le chef de bord d'un bateau de plaisance sans en être le propriétaire. Il a les mêmes responsabilités que le capitaine, donc ses connaissances doivent être aussi  pointues (le propriétaire n'est habituellement pas à bord.)

Skipper ou capitaine doit avoir une solide formation de chef d'équipe et doit savoir faire respecter son autorité. Il doit faire tout en son possible pour encourager la bonne entente entre les équipiers par différentes stratégies.
Drôle dans ce monde moderne et de voile de plaisance … Cette hiérarchie semble anachronique, mais elle est importante pour mener le voilier à bon port.
Le barreur tient la barre: il n'a que la responsabilité immédiate du voilier dans des manoeuvres ponctuelles, il répond au capitaine ou au skipper.


Louis, maître/capitaine du Roi-Soleil
Un seul prend les décisions, il doit avoir la formation et s'attendre à répondre de ses gestes. Certaines virées ne sont pas de tout repos, des accidents sont souvent arrivés parce que les équipiers n'ont pas respecté les consignes pourtant claires et précises, se croyant dans une balade de dimanche après-midi … Ne pas oublier que le capitaine est responsable de la sécurité des ses passagers.
Les règles de l'art pour tous.
Agir selon les règles de l'art. Pour le capitaine ça veut dire : connaître son bateau et bien le prendre en main, connaître et respecter les règlements de la navigation, Respecter son bateau et les autres embarcations…
Être capable de prendre des décisions et les assumer, savoir diriger l'équipage, faire respecter son autorité, être capable de répartir tâches et  responsabilités, d’encourager  le travail d'équipe. Savoir faire connaître les règles de sécurité

Le voilier école "Le Roi-Soleil"
La débrouillardise est à la base même de la compétence d’un capitaine.
Louis Carbonneau  www.voileevasion.qc.ca